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divendres, 19 d’octubre del 2012

GENEVIÈVE DE GAULLE



Invitée en plateau, GENEVIEVE ANTHONIOZ D

























BLOC   DE   FORMIGÓ   
DINS  
UN   SOBRE   DE    CRISTALL 



Geneviève de Gaulle : un témoin du Christ de notre temps
Je ne crois pas qu’il faille chercher à avoir une grande vie ou un grand destin. Il faut essayer d’être juste ». Genevieve de Gaulle est née en 1920 , dans le Gard.





« Je ne crois pas qu’il faille chercher à avoir une grande vie ou un grand destin. Il faut essayer d’être juste ».
Genevieve de Gaulle est née en 1920 , dans le Gard. Fille de Germaine et Xavier de Gaulle, et nièce du Général de Gaulle, elle perd sa maman à 4 ans et demi. Le soir, avec sa sœur et son frère, elle entoure son père pour faire la prière : « On priait pour des gens qu’on connaissait, pour des gens qu’on ne connaissait pas. On priait maman…on priait tout simplement . »
Jeune étudiante en histoire, elle s’engage dans la Résistance en 1940 sous le nom de Germaine Lecomte. Elle est arrêtée en 1943, emprisonnée à Fresnes puis déportée au camp de Ravensbrück.
Au lendemain de la guerre, elle épouse Bernard Anthonioz.
A partir de 1958, son deuxième combat est celui de son engagement auprès des plus pauvres au sein de ce qui deviendra l’association « Aide à toute détresse » (ATD quart monde). Elle en devient la présidente en 1964 et y militera jusqu’à la fin de sa vie.
Elle meurt le 24 octobre 2001.

Nous vous proposons de méditer :
-avec des extraits de son témoignage de déportée,
-avec une réflexion sur le sens de son engagement à ATD quart monde.


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Toutes les citations sont extraites de l’ouvrage Geneviève De Gaulle - Anthonioz de Caroline Glorion, Plon, 1997


                                                                                    Geneviève,   als  17  anys














Résister pour refuser l’inacceptable

« Je fus déportée à Ravensbrück dans un convoi de mille femmes, issues de tous milieux, de toutes convictions politiques…Nous avions une chose en commun : avoir à un moment de notre vie refusé l’inacceptable »
« Ce qui était inacceptable c’était l’humiliation, la lâcheté, c’était le fait qu’on ne se battait pas, qu’on prenait le parti de se soumettre. »
«Je me suis sûrement rendu compte, déjà à ce moment là, qu’on n’est jamais plus humain que lorsqu’on a lutté. Déjà je n’acceptais pas la fatalité. »

Pour moi, aujourd’hui, dans ce que je vis et tout ce qui m’entoure, qu’est-ce que « l’inacceptable ? » A la place qui est la mienne, pour quoi et comment ai-je envie de résister ?
Je peux faire mémoire d’événements où il m’a été donné le désir, la volonté, le courage de refuser la fatalité.

« A Ravensbrück, j’ai connu le pire et le meilleur, la fraternité absolue, la solidarité. »
« Nous étions très liées, lorsque l’une de nous lâchait, n’avait plus de force pour réagir, les autres prenaient le relais. »
« J’ai décrit souvent les visages des nazis que la haine et la volonté de faire du mal avaient marqué si cruellement , mais il y avait aussi en face, et peut-être encore bien plus présents, ces visages admirables. Finalement, avec mes camarades de déportation, nous avons une grande foi dans l’homme parce que nous savons qu’il y a des gens qu’on n’arrive pas à détruire et qui resteront des lumières our chacun de nous. »

Au cœur même de la barbarie et de la plus grande souffrance, il y a eu place pour la vie, la main tendue, le partage.Et moi, est-ce que je crois à cette force de l’amour et de la vie, quelles que soient les circonstances ?
Je peux demander au Seigneur la grâce de faire confiance à l’autre, à moi-même, la grâce de croire qu’il existe toujours un chemin de bonheur.




Geneviève  imposant  la  "GRAN  CREU  DE  LA  LEGIÓ"
a la  seva  amiga  i  companya  de  "Ravensbrück",
Germaine  Tillion,  (Any   2.000)

Résister pour refuser l’humiliation et l’indignité

« Aujourd’hui encore, l’inacceptable est à notre porte, le racisme, la torture, la misère. J’ai retrouvé cette misère juste après la guerre dans les bidonvilles de Noisy-le-Grand où j’ai croisé les regards détruits de ces gens vivants dans des conditions matérielles insupportables. »
« L’expression que je lisais sur leurs visages était celle que j’avais lue bien longtemps sur les visages de mes camarades de déportation. Je lisais l’humilation et le désespoir d’un être humain qui lutte pour conserver sa dignité. »

Refuser cet asservissement et ce désespoir et affirmer que les hommes sont toujours en capacité de devenir, les vouloir debouts et libres, tel est le sens du combat que Genevieve de Gaulle a mené au sein d’ATD quart monde .
Il ne s’agissait pas d’assister le pauvre, mais de lui donner les moyens de se remettre debout par lui-même , en d’autres termes le respecter, l’aimer.
Le père Wrésinski « nous a empêchées de devenir ce qu’on appelait des dames d’œuvres. Il nous a empêchées de venir nous pencher sur la pauvreté, donner notre obole, notre petit présent. Il nous a montré un autre chemin :sortir à tout prix de l’assistance qui maintient les pauvres dans un état de dépendance.
Il a tout simplement fait entrer ce souci des plus pauvres dans nos vies. »

Et moi ? Quelle place le pauvre tient-il dans ma vie ?
Ai-je toujours le souci, la délicatesse de l’aider sans l’écraser ?
Comment puis-je me mettre à son service ?
Quel est le pauvre qui vit à mes côtés
LA  TRAVERSÉE   DE   LA  NUIT


La travesía de la noche relata la experiencia de una exclusión, que no es sencillamente la de la estancia de la autora en el campo de Ravensbrück, sino la de su permanencia durante meses aislada en un calabozo dentro de ese mismo campo. «Excluida entre las excluidas», Geneviéve de Gaulle Anthonioz expone en este breve relato, escrito en unos pocos días más de cincuenta años después («el libro estaba en mí»), su paso en soledad por una noche oscura, acompañada por la falta de una humanidad en cuya cercanía presiente la guarda segura de un Dios a quien, apaleada y segregada, no dejará en ningún momento de referir su angustia, de trasladar la ignorancia acerca de la muerte que siempre puede suceder al día siguiente y de ofrecer su sufrimiento y el de todas las que comparten con ella su destino de excluidas. A un Dios que de ese modo se encuentra en el interior del campo, allí donde tantos otros se encontraron con su ausencia.
A la medida de la experiencia interior vivida por la autora, La travesía de la noche hila un relato emocionante y desgarrador, narrado con una sobriedad y un pudor extremos; doloroso, sin duda, porque lleva a cabo el desvelamiento de la injusticia inaceptable e irreparable y la recuperación de la memoria del horror; pero de donde, muy en consonancia con el misterio de una fe que sabe fortalecerse con el mayor sufrimiento, no son convocados ni el odio ni la desesperanza; pero en donde, y ahora en consonancia con todos los que —creyentes o no— han dado testimonio de los campos de deportados, reconoce que no hay mayor crimen que el intento de «destruir la humanidad en el hombre».
La travesía de la noche se suma así a los grandes relatos que han contado la experiencia de los campos de concentración. Obras maestras indiscutibles muchos de ellos, precisamente porque, convertidos en literatura, no se desautorizan por haberlo llegado a ser, sino que penetran hasta lo indecible que empapa y da forma a lo narrado gracias a la constancia que hay en ellos de que, en la increíble brevedad de sus páginas, han sido capaces de decirlo todo.



    1946,   Geneviéve  amb  el  seu  promès,  Bernard  Anthonioz
Geneviéve de Gaulle Anthonioz nació en 1920 y es sobrina del general de Gaulle. En la Resistencia desde 1940, es detenida en 1943 e internada en la cárcel de Fresnes en París, luego en el campo de Ravensbrück. Desde 1956, es presidenta de la Asociación nacional de las antiguas deportadas e internadas de la Resistencia. En 1958 forma parte de la primera asociación que dará nacimiento al Movimiento A.T.D. Quart Monde. Murió en 2002.



El  rebuig  de  l'inacceptable
Així  resumeix  Geneviève  la  seva   aportació  a  la  "vida":

"Jo  no  crec que  calgui   cercar  tenir   una  gran  vida  o   un   gran   destí.  Cal  només  intentar  ser   justs..."   (Glorion, S11 )




de este estudio, desde una perspectiva de género, pone de manifiesto la extraordinaria personalidad de Geneviève de Gaulle, sobrina del general Charles de Gaulle, y su experiencia como deportada compartida con la de sus compañeras del campo de concentración para mujeres de Ravensbrück. Todas ellas, con una increíble capacidad de resiliencia, tejieron redes invisibles de amistad para ayudarse mutuamente a continuar resistiendo, a sobrevivir. El análisis de 'La traversée de la nuit' desvela un magnífico relato sobre la amistad y sobre los valores que alentaron en el siglo XX a toda una generación de mujeres francesas, quienes a su vuelta del campo de Ravensbrück conservaron en su memoria las voces y los rostros de sus compañeras muertas y continuaron trabajando para mejorar la situación de otras mujeres y de todo el género humano a su vuelta de la deportación.
Los relatos publicados en los últimos treinta años por personas supervivientes al genocidio nazi han planteado numerosos interrogantes sobre las circunstancias vividas por las víctimas y los motivos de las acciones de sus verdugos. Completando las investigaciones históricas sobre los documentos de esta época, las publicaciones correspondientes a los testimonios de estos supervivientes, considerados en su mayor parte como literatura, son elementos imprescindibles para entender los efectos de la violencia ejercida por un grupo de poder que justificó como legítima consecuencia del desarrollo humano el acoso a los que pensaban de modo diferente, la manipulación médica y el exterminio  de los seres que consideraban inferiores, como sucedió con los judíos o con los gitanos.

 Geneviève,   1945
Una parte significativa de estos testimonios sobre experiencias durante la segunda guerra mundial  ha sido publicada por mujeres, quienes reflejan en sus relatos la cotidianeidad de una vida enrarecida por normativas más y más restrictivas en cuanto a las libertades de las que antes gozaban. Muchas de ellas se negaron a aceptar estas imposiciones que consideraban injustas y formaron parte de grupos resistentes al ocupante.
El interés de la obra 'Deportada 27372 en Ravensbrück' radica en el análisis del relato de Geneviève de Gaulle Anthonioz, 'la Traversée de la nuit', en el que narra su experiencia en el búnker de la celda de castigo del campo de concentración para mujeres de Ravensbrück, en donde estuvo deportada durante más de un año por su participacion en la Resistencia contra el ocupante nazi en Francia.  Desde una perspectiva de género, se analiza el interés testimonial de esta obra que va reconstruyendo aquella terrible “travesía del mal” que sufrieron las mujeres deportadas: el horrible viaje en los trenes de ganado, durante días, sin conocer el destino que las esperaba,  la impresión, a su llegada al campo, al ver la expresión de aquella mirada vacía de las demás prisioneras, las desigualdades, los trabajos forzados, a menudo en condiciones insalubres lamentables, la falta de cuidados, los experimentos médicos, los asesinatos y el exterminio.  Al mismo tiempo se pone de manifiesto la solidaridad entre las deportadas, quienes encontraban el modo de ayudarse unas a otras para resistir y continuar en vida.
El interés testimonial de esta obra reconstruye aquella terrible travesía del mal que sufrieron las mujeres deportadas
Además de poner en evidencia las condiciones de la vida de las mujeres prisioneras en el campo de concentración, la obra desvela la extraordinaria personalidad de la joven de Gaulle: su capacidad de rebeldía ante la injusticia, su resistencia ante el invasor nazi, su resiliencia, su fina sensibilidad hacia la naturaleza y el arte y su profunda espiritualidad, que junto a las redes invisibles de la amistad con sus compañeras del campo la ayudaron en su lucha por la supervivencia.
 La obra pone de relieve la aportación del relato de Geneviève de Gaulle Anthonioz al conocimiento de la segunda guerra mundial y de la deportación, mostrando la especificidad de las relaciones de amistad en los campos de mujeres y la iniciativa llevada a cabo por las supervivientes francesas del campo de Ravensbrück, de constituirse en asociación de mujeres deportadas e internadas de la Resistenca, con el objeto de ayudarse mutuamente en la reconstrucción de sus vidas a la vuelta de la deportación, y con el firme propósito de conservar la memoria de las víctimas, sus voces y sus rostros.



































"l'écoute  de  l'autre,  ce  n'est pas  d'assumer  sa  peine,  c'est  de  changer  sa  peine  en  joie.  Ce  n'est  pas  de  devenir  désespéré avec  les  désespérés.  C'est  de  fair vivre l'espérance  de  ceux  qui  sont  désespérés.  (Le  secret de l'Espérance,  S. 96 )
"l'escolt  de  l'altre,  no  és  assumir  la  seva  pena,  és  canviar  la pena  en jòia.  No  es  tracta  de  tornar  desesperat  amb  els  desesperats.  És  fer  viure  l'esperança dels  qui  estan  desesperats"

























Geneviève de Gaulle-Anthonioz

Ecrivain française

  • Genre : Histoire et Sociologie
  • date de naissance :
    1920
  • date de décès :
    14 Février 2002

Biographie Geneviève de Gaulle-Anthonioz

Nièce de Charles de Gaulle, elle entra dans la Résistance dès 1940 en participant au fameux réseau du Musée de l'Homme. Arrêtée en 1943, elle est internée à Fresnes puis transférée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück. Elle en réchappe et décide de se consacrer à la lutte contre toute forme d'injustice : présidente de l'Association nationale des anciens déportés et internés de la Résistance en 1956, elle entre au cabinet d'André Malraux en 1958. Elle a participé pendant quarante ans à diverses associations humanitaires































































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